Cameroun : les premiers mots du sélectionneur Marc Brys

Le nouveau sélectionneur du Cameroun, Marc Brys, a lâché ses premiers mots en marge de son officialisation à la tête des Lions Indomptables.

Mardi soir, quelques heures après l’annonce via communiqué du ministère camerounais des Sports, la presse néerlandophone belge a publié les premiers mots de Marc Brys. Le technicien de 61 ans s’est montré excité par le challenge. Lui qui connaitra son baptême de feu en tant que sélectionneur en 26 ans de carrière en juin prochain, à l’occasion de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 face au Cap-Vert. “C'est aussi un défi de travailler de cette façon. Je n'ai jamais été sélectionneur. Il faut essayer de lier un groupe que l'on voit très peu”, a-t-il expliqué au média Sporza.

Et pourtant, le nouvel homme fort de la tanière n’était pas vraiment emballé par une nouvelle expérience suite à son licenciement en début de saison (octobre dernier) par l’Oud-Heverlee Louvain après trois ans de bons et loyaux services. “J'avais dit à ma femme : c'est assez. Nous allons là-bas (en Crète où il s’était retiré, ndlr) pour prendre du recul. Mais tout s'est rapidement mis en place avec le Cameroun, sportivement et financièrement”, a-t-il confié.

D’autres sélections africaines étaient intéressées

Si la durée du contrat est de quatre ans, soit jusqu’en 2028 d’après les indiscrétions de Sporza, les informations concernant son salaire n’ont pas fuité. A l'entendre, Brys ne manquait pas d’offres sur le continent. “J'ai aussi discuté avec le Ghana. Et il y a une semaine, la Tunisie s'est également montrée intéressée”, a-t-il assuré. Le Cameroun s’est révélé comme un choix évident, sachant sa lassitude pour le championnat belge. “Est-ce que des clubs belges m'ont contacté ? Je ne voulais absolument pas revenir en Belgique. J'en avais assez de ce qu'il se passait là-bas.”

Au Cameroun, Brys devrait néanmoins composer au sein d’un microcosme miné par des tensions entre la fédération (Fecafoot) et son président Samuel Eto’o, et le ministère des Sports d’autre part, lequel a acté son recrutement sans consulter la Fecafoot, qui ciblait d'autres profils.