top of page

Garga Haman Adji : « même s’il était étendu sur une civière, le candidat Biya sera réélu »

Dans une interview accordée à nos confrères du quotidien Mutations, l’homme politique, ancien ministre et président général de l’ADD, évoque la réélection « sans faute » de Paul Biya, à la prochaine élection présidentielle de 2025.


Selon Garga Haman Adji, ancien ministre et président général de l’ADD, Paul Biya, candidat naturel du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) sera réélu à la prochaine élection présidentielle dans notre pays. Il fait cette affirmation dans le journal Mutations de ce mardi 23 juillet 2024.

 « Dans le contexte actuel, même s’il était étendu sur une civière, le candidat Biya sera réélu. Je le dis haut et fort bien que je sois moi-même un candidat potentiel. Je ne suis quand-même pas tombé de la dernière pluie. Je suis réaliste et je connais parfaitement mon pays. A partir de ce moment, cette prorogation est subjective et vise plutôt à rassurer ceux qui ont des doutes sur la possibilité pour eux d’être reélus », explique Garga Haman Adji.


Dans « Le Prince » de Machiavel, il est écrit que quand le « Prince » veut conserver le pouvoir, « tous les moyens sont bons »


L’ancien ministre de Paul Biya, s’exprime aussi dans les colonnes du journal de la rue de l’aéroport sur la prorogation du mandat des députés. « Le Contrat social signé avec le peuple a défini la durée des mandats. Les électeurs ont été appelés à se prononcer sur la capacité de tel candidat à être responsable d’une fonction élective sur une durée de cinq ans. C’est sur cette base qu’ils l’ont élu. Il est possible que cet électeur ait une capacité supérieure à la durée du mandat, mais aussi il peut avoir une capacité inférieure », souligne-t-il.


«  La durée sert surtout à permettre au peuple de savoir apprécier ce qui a été fait par un élu et à décider s’il faut continuer à lui faire confiance. L’autorité qui s’est arrogée le droit de proroger le mandat s’est en fait substituée à l’ensemble des électeurs. C’est un abus d’autorité. L’autorité en question ne s’inscrit donc pas dans le cadre de la démocratie. Cela laisse subodorer quelques soupçons de machiavélisme. Dans « Le Prince » de Machiavel, il est écrit que quand le « Prince » veut conserver le pouvoir, « tous les moyens sont bons » et que « la fin justifie les moyens », qu’importe leur caractère moral ou immoral, civique ou incivique », ajoute-t-il.

0 commentaire

Comments


originale.png
Newsletter: Déjà 3'000 inscrits!
Recevez chaque jour par email, les actus Camerinfos à ne pas manquer!
bottom of page