La journaliste morte à Yaoundé a été tuée et décapitée par son propre fils

Le fils en question s’appelle Batek Yebel Landry. Ce diplômé de l’Enam est actuellement en détention au SED. Aux dernières nouvelles, il est passé à l’aveu complet.

Actu Cameroun annonçait dans un précédent article, la mort par assassinat de la journaliste Sylvie Louisette Ngo Yebel, chargée de communication à la COMIFAC.  Selon des sources dignes de foi, notre consœur a  été tuée et décapitée par son propre fils le nommé  Batek Yebel Landry dimanche dernier.

L’homme d’une  vingtaine d’années, est secrétaire d’administration récemment sorti de l’Enam. Il a été interpellé cette matinée du mardi 9 avril 2024 par les éléments de la gendarmerie. Après son forfait, il a dépecé le corps et ranger dans deux valises qu’il a dissimulée dans un ruisseau non loin du domicile familial au quartier Etoa-Meki à Yaoundé. Des sources rapportent que ces derniers temps il y aurait eu beaucoup de tension entre la victime et son présumé bourreau fils, ce qui l’aurait  poussé à ôter la vie à sa propre mère sous l’effet des stupéfiants.

C’est un groupe de jeunes bien connus au quartier qui est très addictif à la drogue.  Batek Yebel Landry est actuellement en exploitation au Sed à Yaoundé.

Batek Yebel Landry est également accusé d’avoir  assassiné sa grand-mère en décembre dernier. « L’affaire  avait alors été étouffée avec l’aide de la victime d’aujourd’hui, sinon il serait en prison. J’ai eu un ami vivant dans la zone à Etoa-Meki. Il vient d’être arrêté et est déjà passé aux aveux complets. C’était autour de 12h20. Voilà ! », note une source proche de l’affaire.

Selon les informations, il aurait agi avec deux de ses complices actuellement en cavale. Il s’agit des jeunes prénommés Romuald et Patrick, vivant tous à chapelle Etoa-Meki. C’est un groupe de jeunes bien connus au quartier qui est très addictif à la drogue.  Batek Yebel Landry est actuellement en exploitation au Sed à Yaoundé.