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Par la Rédaction

Le MRC Traîne Clément Atangana en Justice

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a déposé une plainte le mercredi 6 novembre 2024 contre Clément Atangana, président du Conseil constitutionnel, ainsi que contre Adolphe Minkoa She et Emmanuel Bonde, deux autres membres de cette institution.



Le parti de Maurice Kamto accuse ces responsables d’« empiétement sur le pouvoir législatif et coalition contre les lois, le fonctionnement d’un service ».

Cette action judiciaire, consignée au tribunal de première instance de Yaoundé Centre administratif, fait suite à une série d’événements qui ont suscité la colère du MRC. Clément Atangana a participé à une réunion publique où des membres du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) ont lancé des appels à une candidature de Paul Biya pour l’élection présidentielle d’octobre 2025.


Par ailleurs, Minkoa She a été nommé au Comité Olympique, tandis qu’Emmanuel Bonde reste membre du bureau politique du RDPC, une situation jugée problématique par le MRC qui affirme que ces actions compromettent l’impartialité attendue du Conseil constitutionnel.


Lire ici  la sortie du Mrc :

« L’opinion est informée qu’un acte de procédure pénale, à savoir, une plainte avec constitution de partie civile, mettant en cause trois (3) membres du Conseil Constitutionnel, parmi lesquels son Président, les sieurs Clément ATANGANA, Adolphe MINKOA SHE et Emmanuel BONDA, saisissant le juge d’instruction près le Tribunal de Première Instance de Yaoundé Centre Administratif le 06 novembre 2024 à la requête de notre client le MRC,  parti politique, vient d’être notifié ce 07 novembre 2024 aux concernés.


En attendant la désignation du juge d’instruction en charge des investigations et l’accomplissement des formalités usuelles, nous leur avons demandé par cet acte de se mettre en congé des activités du Conseil Constitutionnel pour assurer leur défense jusqu’à la fin de la procédure désormais pendante ouverte contre eux devant une juridiction pénale de la République, conformément aux dispositions de l’article 23 in fine de la Loi n° 2004/0005 du 21 avril 2004 modifiée et complétée fixant le statut des membres du Conseil Constitutionnel. L’opinion sera tenue informée des suites ».

 Me Hippolyte B.T MELI, avocat eu MRC et membre du Collectif Sylvain SOUOP.




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