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Par la Rédaction

LIGA - FC BARCELONE - REAL SOCIEDAD (4-2) : GRIEZMANN A BOSSÉ MAIS C’EST BIEN DEPAY QUI A ILLUMINÉ

LIGA - Vainqueur de la Real Sociedad (4-2) pour son premier match de championnat, le FC Barcelone a pu compter sur les excellents débuts de Memphis Depay, passeur et sans doute le meilleur catalan sur la pelouse du Camp Nou, dimanche. Tout le contraire d’un Antoine Griezmann décevant dans l'ensemble, malgré une grosse activité.

Il n’y a plus Lionel Messi à Barcelone et personne ne le remplacera. Personne ne le pourrait de toute façon. Mais cela n’a pas empêché les Catalans de réussir leur entrée en matière en Liga, en s’imposant (4-2) face à la Real Sociedad au Camp Nou. Si tout n’a pas été parfait, cette victoire porte très clairement le sceau de deux hommes : Memphis Depay et Martin Braithwaite, double buteur et passeur décisif en fin de rencontre. Recrue phare de l’été barcelonais, le Néerlandais pouvait , lui, difficilement imaginer début plus convaincant. L’ancien joueur de l’OL n’a pas marqué mais c’est un peu près le seul "reproche" que l’on pourrait lui faire. Et personne ne s’avisera de le faire vu le contenu de son match.

DEPAY COMME CHEZ LUI


Aligné en pointe, comme cela était le cas avec l’Olympique Lyonnais ou avec les Pays-Bas, Depay a ébloui la première période de son talent, multipliant les actions de classe. Il lui aura fallu moins de trente secondes pour parfaitement lancer Braithwaite dans la profondeur (mais le Danois n’a pas cadré) et à peine trois minutes pour enflammer le Camp Nou d’un sublime sombrero de l’extérieur du pied droit.


A l’aise comme s’il portait le maillot de Barcelone depuis des années et non des semaines, le Néerlandais n’a cessé de se balader sur tout le front de l’attaque, comme il en a l’habitude, n’hésitant pas à redescendre dans le cœur du jeu pour se proposer, offrir des solutions et lancer ses partenaires dans le dos de la défense. C'est simple : toutes les actions barcelonaises sont passées par lui. Et il a toujours joué avec une grande justesse. Il avait ainsi réalisé 4 passes clés au bout de 24 minutes seulement…


Mais Memphis est aussi devenu immédiatement le joueur prédisposé aux coups de pied arrêtés, comme Messi l’était avant lui. Les phases arrêtées, jouées directement ou non, ont fait passer un frisson dans l’arrière-garde de la Real Sociedad. Et c’est justement sur un coup franc lointain que le Néerlandais s’est montré décisif pour la première fois de sa carrière barcelonaise, en déposant le ballon sur la tête de Piqué (1-0, 19e). Comme un symbole, après que le défenseur catalan ait permis la validation du contrat de Depay en acceptant une baisse de salaire.

C’est encore lui qui fait la différence pour le 3-0, en mobilisant deux défenseurs avant de trouver merveilleusement Alba lancé, auteur d'une passe décisive vers Braithwaite avec l’aide de Remiro (59e). Mais on aura aussi vu un Depay appliqué et concerné à la perte du ballon en première période, à l’image de son coup franc raté avant la pause (42e) qui lui a coûté de disputer un sprint de 50m pour ralentir le contre basque. Un effort qu’on ne l’a pas toujours vu faire. Et, sans surprise, c’est toute l’attaque barcelonaise qui a suivi le mouvement.


GRIEZMANN, LE BLEU DE CHAUFFE ET PUIS C’EST TOUT

Très dynamique, avec une belle entente entre Depay et Braithwaite principalement, le trio offensif des Blaugrana a cette fois porté son équipe sur ses épaules, là où c’est le milieu catalan - et MessI bien sûr - qui le faisait l’an dernier. On a régulièrement vu le Néerlandais et le Danois combiner ensemble, souvent à une touche, se trouver facilement, multiplier les courses croisées et ce n’est pas un hasard si les deux hommes ont été impliqués sur tous les buts barcelonais du soir.

Plus discret offensivement, Antoine Griezmann a lui du attendre les arrêts de jeu pour être impliqué sur un but, le 4e et dernier de son équipe. Pour le reste, on a rarement vu le Français à son aise avec le ballon, même s’il a aussi manqué de réussite à l’image de sa volée passée juste à côté (10e) ou de sa tête sur la barre (12e).


Le manque de confiance actuel de "Grizou" est évident et ses nombreuses pertes de balles en première période ne l’ont surement pas aidé. Avec le départ de Messi, c’est bien le Français qui devait être le leader d’attaque du Barça, mais il a semblé incapable de jouer ce rôle, dimanche. Bien sûr, tout n’est pas à jeter dans son match, à commencer par son implication collective. Même quand il ne réussit pas grand-chose offensivement, le Tricolore est un modèle dans le repli et dans le travail défensif où il participe activement à l’équilibre de son équipe.


Mais, il semble parfois plus près de son latéral que de son attaquant et les rumeurs qui annoncent de plus en plus son retour à l’Atlético de Madrid ne sortent pas de nulle part. Trois ans après son arrivée, on ne sent toujours pas Griezmann chez lui à Barcelone. Tout le contraire d’un Memphis Depay rayonnant et, déjà, leader d’attaque des Catalans. Au moins en attendant les retours de blessure de Sergio Agüero, Ansu Fati et Ousmane Dembélé.



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