Malgré les menaces de mort, Pierre Bleriot Nyemeck refuse de se taire : « Je ne vais pas m'aligner… »

Le consultant d'Info TV, Pierre Bleriot Nyemeck, fait l’objet des menaces de mort, en raison de ses prises de position sur la gestion actuelle de la Fédération camerounaise de Football (Fecafoot).

Pierre Bleriot Nyemeck ne se sent plus en sécurité. Il a fait cette annonce au cours de l'émission "Espace Miné" sur Info TV le mardi passé. Selon lui, cette affaire a d'abord pris la forme de menaces mystiques, avant de devenir des menaces physiques. Malgré cela, Nyemeck affirme qu'il ne reculera pas et qu'il continuera à exprimer son opinion librement.

«Ça a d’abord été des menaces d’ordre mystique, ils ont vu que ça ne marche pas, et maintenant se sont des menaces physiques. Ce qui me gêne c’est que ce sont des menaces des gens de ma communauté [Bassa]. Je n’avais jamais imaginé que ma communauté pouvait arriver à ce niveau d’intolérance… Je vous réitère que je ne vais pas m’aligner», a déclaré Bleriot Nyemeck  sur InfoTv .

Si Nyemeck refuse de dévoiler l'identité de ses bourreaux, Bernard Bassong, autre invité de l'émission, a révélé que Nyemeck est suivi par des personnes qui ont mobilisé des fonds pour l'enlever et lui faire subir des blessures graves. Selon Bassong, ces gens ont réservé un sort particulièrement cruel à Nyemeck : lui enlever un œil, un bras et une jambe.

«Monsieur Nyemeck depuis plusieurs jours est filé. Il est filé par des personnes qui sont à ses trousses et qui ont mobilisé des fonds, on a les montants et leurs noms. Il y a entre autres une certaine Ngo Bikaï, monsieur Bayeg et un certain Mbog qui financent l’opération, avec pour but d’enlever à Nyemeck un œil, un bras et une jambe… Chaque fois qu’il sort de l’émission, depuis quelques temps, il est filé » a précisé Bernado Bassong.

Si Nyemeck a aussitôt saisi les autorités pour demander protection et poursuivre les auteurs de ces menaces. il refuse cependant d'arrêter de critiquer la gestion actuelle de la Fecafoot, dirigée par Samuel Eto'o.: «Peut-être que vous alignerez mon corps, mais pas moi-même », a-t-il insisté.