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Par la Rédaction

Nintcheu accuse ELECAM de manipulation des listes électorales

Le président national du FCC, Jean Michel Nintcheu, critique le directeur général d’ELECAM, Érick ESSOUSSE, pour avoir violé l’article 80 du Code Électoral.


Le directeur général d’ELECAM est  accusé de ne pas avoir affiché la liste électorale nationale, comme l’exige la loi.


Jean Michel Nintcheu critique également  les chiffres rendus publics par ELECAM , affirmant que le nombre d’électeurs inscrits a été manipulé.

Le président national du FCC somme les dirigeants d’ELECAM de cesser ces provocations et de respecter le Code Électoral.


Lire ici sa sortie :


DÉCLARATION DE L’APC


L’APC a pris connaissance du communiqué du directeur général d’ELECAM, M. Érick ESSOUSSE, le 30 décembre 2024. Il s’agit d’une déclaration de guerre. Monsieur ESSOUSSE vient de matérialiser finalement l’intention criminelle du régime en place qui a peur d’aller à l’élection et a décidé de provoquer le peuple dans l’espoir désespéré d’échapper à son destin façonné par son bilan apocalyptique en 2025. si le pouvoir de Yaoundé a décidé de la confrontation avec le peuple camerounais, il l’aura!

 

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par Taboola

On ne peut s’empêcher de voir dans cette provocation de trop, une volonté d’embrasser le pays.

L’article 80 du Code Électoral dispose: « A l’issue des opérations de révision, et au vu des documents et données communiqués par les démembrements régionaux d’Elections Cameroon, le Directeur Général des Elections établit et rend publique la liste électorale nationale au plus tard le 30 décembre ».

Or dans son communiqué du 30 décembre, M. Érick ESSOUSSE écrit »(…) Les listes électorales nationales sont disponibles, pour consultation, auprès des Antennes Communales d’Elections Cameroon et des points focaux d’ELECAM dans les représentations diplomatiques et postes consulaires du Cameroun à l’étranger (…) ».

En rapportant la teneur de ce communiqué aux dispositions explicites de l’article 80 ci dessus, il apparaît de façon irréfragable que le directeur général d’ELECAM a violé la loi.

D’abord il n’y a pas affichage ensuite, il n’y a pas une liste électorale nationale.

Le législateur a fait obligation au directeur général d’ELECAM de  » rendre public LA liste électorale nationale ». Ceci était pour permettre à chaque électeur de vérifier les informations relatives à son inscription mais également, pour qu’il s’assure qu’il n’y a pas d’anomalies susceptibles de fausser la sincérité des résultats électoraux à la fin du processus. Ainsi, l’affichage public de LA liste était l’expression de la volonté du législateur de garantir la transparence sur la liste électorale nationale. Celle avec laquelle toutes les autres opérations seront bâties.

Par ailleurs l’affichage de la liste électorale nationale impose que, quel que soit le moyen retenu ( affichage aux murs, sur le site officiel d’ELECAM) que l’électeur  puisse disposer de tous les noms des personnes inscrites au même moment et en un point, affichage mural, site officiel d’ELECAM.

Or le directeur général d’ELECAM a, avec arrogance, fait le choix grave et provocateur de l’opacité.

 

En 2023, suite à une précédente violation de cet important article 80, unique gage de transparence à l’état actuel du Code Électoral taillé sur mesures pour fabriquer par les fraudes des  » victoires » à un homme et à son parti, monsieur Abdouraman HAMADOU BABBA avait porté plainte à M ESSOUSSE.

Monsieur Abdouraman HAMADOU BABBA avait porté plainte contre M ESSOUSSE.

Mais, curieusement, le juge ALIMA Camille Faustin Président du Tribunal de Grande Instance du Mfoundi, par ailleurs, Président de la Commission Départementale de Supervision du MFOUNDI, en charge des opérations préparatoires aux élections et des opérations électorales proprement dites dans son ressort de compétence territoriale, a préféré aliéner sa neutralité en faisant de la politique et non du droit dans sa décision.

C’est cette attitude politicienne du juge ALIMA Camille qui a encouragé M. ESSOUSSE à violer, une fois de plus, cet important article 80 du Code Electoral. Que les magistrats qui participent à l’application du Code Electoral et aux contentieux pré et post électoral le comprennent bien : à cause des fraudes électorales du régime qu’ils ont toujours couvert, le Cameroun va vers l’implosion en 2025.

 La responsabilité personnelle des juges qui protègent ces fraudes électorales en faveur de monsieur Paul BIYA et du RDPC sera désormais engagée.

Outre ce point sur la violation grossière de l’article 80, une petite analyse des chiffres rendus publics par le communiqué de ce jour démontre que M. ESSOUSSE vient de déclencher du coup d’État Électoral.

Vous avez été tous témoins des pitoyables actes de repentance du DG d’ELECAM relativement au 120 000 électeurs qu’il avait écartés sous le fallacieux  motif de défaut d’empreintes digitales des personnes concernées dont il alleguait qu’elle n’avaient pas d’empreintes digitales car elles étaient toutes des planteurs. Il promettait de rétablir les 120.000 noms. Or, selon ledit communiqué, le nombre d’électeurs inscrits serait au 30 décembre 2024 de 7.845.622 contre 8 116 960 électeurs au 31 août 2024. Ainsi, avec la fameuse pirouette magique du « toilettage », M. ESSOUSSE, a amputé le fichier électoral national provisoire de  270 568, soit plus de deux fois le nombre des inscrits retirés à la publication des listes provisoires (120.000)!

Monsieur Erick ESSOUSSE est , une fois de plus, pris en flagrant délit de mensonges et de grossières manipulations .

En effet, lorsque on prend son propre communiqué du 30 décembre, en additionnant les hommes ( 4 190 538 Cameroun, 17 419 Étranger)=  4 207 957 + Femmes ( 3 628 284 CM, 9 381 Etranger)=3 637 665 + Jeunes ( 2 599 720 CM, 7601 Étranger)=2 607 321* + Personnes Handicapées ( 33 957 CM, 28 Etrang)= 33 985 on obtient un total d’inscrits de 10.486.928 , Dix millions quatre cents quatre vingt dix mille neuf cents vingt huit au lieu de 7.845.622 annoncés par M. ESSOUSSE.

En conséquence, dans son communiqué, et avec ses propres chiffres, M ESSOUSSE et ses partenaires techniques allemands GIESECKE & DEVRIENT et VERIDOS ont fait s’évaporer 2 701 306 inscrits!

 Même si on réduit ce grave différentiel  à l’incapacité de la direction générale d’ELECAL à présenter un tableau, quel crédit peut-on encore accorder à ELECAM et à ses fameux partenaires techniques allemands ?

Les partenaires techniques allemands d’ELECAM GIESECKE &  DEVRIENT et VERIDOS sont les acteurs techniques de ces  fraudes électorales sauvages qui vont embraser le Cameroun en 2025.

L’APC somme les dirigeants d’ELECAM, et notamment le Directeur Général, M. Érick ESSOUSSE, d’arrêter immédiatement ces provocations dont tous, membres du Conseil Électoral et le directeur général, seront entièrement comptables.

Par ailleurs

La loi ne permet pas d’exiger autre document que le passeport en cours de validité à un Camerounais de la diaspora qui souhaite s’inscrire sur les listes électorales.

Avant la scandaleuse note de service du DG d’ELECAM qui est venue brutalement casser la mobilisation des Camerounais pour des inscriptions massives sur les listes électorales, les personnels d’ELECAM travaillaient en toute sécurité de 8 heures à 17 heures voire plus tard, en fonction de l’affluence, et du lundi au samedi.

L’APC demande de rétablir, dès le 2 janvier prochain, la possibilité pour les Camerounais de s’inscrire non seulement après 15 heures mais également les samedis et les dimanches.

Entre les violations du Code Électoral, lors des inscriptions sur les listes électorales dans la diaspora, les nombreuses et multiples entraves déplorées dans la conduite du processus ici même au pays, y compris les obstructions sauvages et publiques du RDPC jusqu’ici impunies, celles du ministre de l’Administration Territoriale, Paul ATANGA NJI, et de certains autorités administratives totalement acquises aux élites politiques du RDPC, rien n’a été laissé de côté pour empêcher arbitraiment et illegament une augmentation substantielle du nombre d’électeurs en 2024. Même pas la tentative grossière d‘écarter 120.000 électeurs du fichier des inscrits sous des motifs abracadabrantesques. Ni la qualité obsolète des kits et leurs nombres volontairement insuffisants.  Ni la maltraitance par la direction générale des braves personnels d’ELECAM.

Pour rattraper et corriger tous ces manquements et obstructions, le directeur général d’ELECAM, M. Érick ESSOUSSE, doit permettre aux Camerounais de s’inscrire, enfin librement, sur les listes électorales. Il doit leur permettre, le moment venu, de choisir aussi librement leurs dirigeants en application du Code électoral

En effet, le Peuple du Changement et de l’Alternence ne tolérera aucune fraude électorale   dans le processus relatif au scrutin présidentiel à venir.

Que ceux qui ont la charge de faire respecter le Code Électoral et ceux en charge de réprimer les infractions électorales le prennent pour dit! S’ils n’empêchent pas les fraudes électorales pour les uns, et ne les répriment pas comme le prévoit la loi, pour les autres, qu’il soit entendu dès à présent que pendant le scrutin présidentiel à venir, TOUT FRAUDEUR IDENTIFIÉ SERA UN FRAUDEUR MORT!

S’ils n’empêchent pas les fraudes électorales pour les uns, et ne répriment pas comme le prévoit la loi, pour les autres, pendant le scrutin présidentiel à venir, TOUT POURRA ARRIVER !

Dans le cadre de cette mise en garde solennelle, que tous les acteurs de chaîne électorale, agents ou autorités, y compris les machines qui jusqu’ici votaient le Président de la République en lieu et place des électeurs Camerounais à travers les manipulations grossières des résultats des votes ou des décisions administratives ou prétendument judiciaires sachent qu’ils seront désormais traités comme des instruments de crimes qu’ils sont en réalité.

Les militaires, les autorités administratives, les forces de maintien de l’ordre et les magistrats, habituellement utilisés pour protéger les Holdup électoraux par Monsieur Paul BIYA et son RDPC, sont    eux-mêmes avec leurs familles, des victimes de la gestion kleptocratique et insouciante du régime.

Ils doivent prendre leurs responsabilités en 2025.

Ils doivent défendre la constitution, le Code Électoral, l’État de droit, et combattre, sans faiblesse, les fraudeurs électoraux, qui sont des  » Microbes électoraux » très dangereux pour la paix dans notre pays.

S’ils venaient à faillir, c’est à dire à continuer comme par le passé à protéger les fraudeurs électoraux et à terroriser les partisans du respect strict des résultats électoraux exprimés librement par les Camerounais, alors le peuple camerounais sera dans l’obligation de les défier par tous les moyens possibles.

D’ailleurs combien de milliers voire de millions de Camerounais sont morts en 43 ans de règne autoritaire du régime BIYA -RDPC à cause de son irresponsabilité, de son incompétence rédhibitoire, de ses nombreux et multiples scandales financiers ?

Si Paul BIYA et le RDPC veulent rester au pouvoir, ils doivent gagner le scrutin présidentiel d’octobre sans fraudes électorales sauvages habituelles.

Autrement dit, même si l’armée, les forces de sécurité, les autorités administratives et les magistrats veulent encore l’imposer, le Peuple du Changement et de l’Alternance, ne l’acceptera pas. La vie leur sera impossible.

En attendant, nous allons exercer les recours nécessaires puis, le cas échéant engager des poursuites judiciaires dans lesquelles nous attendons que, pour une fois et au risque de troubler gravement la paix publique, les juges rendent des décisions de justice et non des décisions politiques.

Fait à Douala le 30 décembre 2024

Honorable Jean Michel NINTCHEU

President National du FCC,

Coordonnateur National par Intérim de l’APC.

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